mercredi 21 mars 2012

Armin Hofmann

Armin Hofmann est un designer suisse né en 1920.
Il a participé avec Emil Ruder à la fondation de l'école de design de Bâle,
ainsi qu'à la propagation du style suisse.

Armin Hogmann - Nouveau graphique Suisse
Il est connu pour ses affiches faites de jeux entre les aplats de couleurs et la typographie.

 
J'ai la sensation que le travail de Armin Hofman va beaucoup m'aider dans la compréhension du dernier sujet proposé par notre professeur de graphisme. 
Je retrouve dans la première illustration cette idée du gabarit, et dans la seconde illustration le jeu entre les chiffres et la forme dans le subjectile.
















lundi 19 mars 2012

Nicolas Schoffer

Nicolas Schöffer est un sculpteur et plasticien français d'origine hongroise
 Il est né en 1912 et décédé en 1992.
Il est un des principaux artistes de l'art cinétique et de l'art cybernétique.
Il a  pris des cours de peinture aux Beaux-Arts de Budapest, tout en passant un doctorat de droit.

Nicolas Schoffer, CYSP 1
Selon Nicolas Schoffer, le sculpteur dois travailler avec les éléments de son temps. 
C'est pour cette raison qu'il choisit de faire des recherches sur les nouvelles technologies.
Ses sculptures sont lumineuses, en mouvement, et dépendent parfois de l'interaction des spectateurs.

Maurice Béjart dans le monde de Nicolas Schoffer
 Nicolas Schoffer a voulu créer une alliance entre l'art et les technologies.
Ce qui semblait l'intéresser était de produire des effets visuels, et non pas l'objet en lui-même.

Nicolas Schoffer, Tour Lumière Cybernétique

Stefan Sagmeister

 Stefan Sagmeister est un designer et typographe né en Autriche en 1962.
En 1881 il part pour Vienne, et étudie le design graphique à l'Université des Arts appliqués.

Stefan Sagmeister, Trying
 En 2001, il écrit une monographie Sagmeister : Made you look.
 Sagmeister y montre à la fois ses plus belles réussites, mais aussi des réalisations qu'il juge mauvaises.
Parmi ses réussites, on peut compter ses nombreuses pochettes d'album réalisées pour David Byrne, les Rolling Stones, Lou Reed...

Stefan Sagmeister, Rolling Stone's "Bridges to Babylon" album

J'ai lu sur des sites que le travail de Sagmeister est plein d'humour et d'ironie. 
Je trouve que ses réalisations dégagent une ambiance peu rassurante voir parfois angoissante.
L'humour est présent, mais il s'agit plutôt d'humour noir ou de dérision.
Sagmeister n'hésite pas à travailler à partir de son corps, ce qui est un choix de support assez surprenant pour un typographe.

Stefan Sagmeister, Self-confidence Produces Fine Results

dimanche 18 mars 2012

Suivi des travaux

Voici un nouvel essai en ajoutant aux formes la contrainte du chiffre.
J'ai choisi de supprimer certains segment de lignes horizontales et verticales, 
et d'inverser la couleur d'autres.
J'ai intégré les chiffres aux formes en jouant sur la continuité entre lignes et chiffres, 
ou en reprenant l'inclinaison des formes.



En prenant du recul, je me suis rendue compte qu'il existe une sorte de chemin dans les formes, que je n'ai pas suivi avec les chiffres. Sans eux, le chemin ne me semblait pas évident, je vais donc ré-organiser les chiffres dans ma page en commençant par le 1, et en tournant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre pour finir par ce qui est sur l'image du dessus le numéro 29.

 

mercredi 14 mars 2012

Yaacov Agam

Yaacov Agam est un plasticien israélien, né en 1928. A partir de 1951, il décide de vivre en France.
De 1946 à 1948, il fait ses études à l'école des Beaux-Arts de Bezalel. 
Il fait parti des artistes de l'art cinétique. 
Il s'agit d'un courant dont les oeuvres sont en mouvement ou contiennent des parties en mouvement. 
Il existe différentes sources de mouvement,  le vent, un moteur, l'action des spectateurs... 

Yaacov Agam, Infinite Reach, 1985
En s'inscrivant à un a atelier d'art abstrait, il rencontre Fernand Léger, puis plus tard André Breton.
Ses oeuvres font parfois référence à ses croyances religieuses, mais sont présentées dans une optique philosophique et non pas religieuse.

Yaacov Agam, Holy light, 1995

Son travail est très coloré, donnant beaucoup de difficulté aux yeux pour la lecture de l'image.
L'illusion optique est la base de ses réalisations, créant parfois un mouvement réel dans ses oeuvres, d'autres fois l'illusion d'un mouvement.
Yaacov Agam est également connu pour des installations in situ.

Yaacov Agam, Fontaine à Dizengoff square, Tel Aviv
 Yaacov Agam a également crée des sculptures beaucoup moins coloré dont le principe reste le même : s'appuyer sur des formes géométriques pour créer le mouvement.


El Lissitzky


El Lissitzky est un artiste Russe né en 1890, décédé en 1941. 
Il étudie l'architecture et reçoit avec mention un diplôme d'ingénieur.
Il était apparemment de nature curieuse, et s'est expérimenté à la peinture, 
la photographie, la typographie... Mais sa formation d'architecte est très 
présente dans chacune de ses réalisations.

El Lissitzky, Composition, 1922
El Lissitzky a fait parti de l'avant garde russe. Ce courant fait surface vers 1890 et dure jusqu'à environ 1930. Plusieurs mouvements sont impliqué dans ce courant (suprématisme, constructivisme, futurisme...). Il dessine alors le premier drapeau soviétique, et enseigne à l'Institut pour l'Art Nouveau.
Vers les années 1920, il fait la rencontre d'artistes comme Laszlo Moholy-Nagy, Theo van Doesburg, ou encore Hans Arp. Il se tourne alors vers la typographie et les photomontages.
El Lissitzky, Wolkenbugel
Le travail de Lazar Lissitzky me paraît très géométrique, rien n'est laissé au hasard.
J'ai pu remarquer que les formes utilisées pour ses réalisations sont très souvent en perspective. 
Même en cas d'abstraction, El Lissitzky place ses formes dans un espace en leur donnant une dimension. En ce qui concerne les couleurs elles sont toujours posées en aplat. 
Le rouge est très souvent utilisé, avec le gris, le noir et le blanc.

El Lissitzky, Four (arithmetic) actions, 1928

Suivi des travaux

Nous devons maintenant essayer de travailler sur le regard de l'observateur, 
en plaçant des chiffres par dessus ou à la place des formes.

J'ai fais un essai que je trouve trop simple :


Je pense refaire des essais en jouant sur des inversions, ainsi qu'en mélangeant les formes.
Qui plus est, j'ai d'abord écris les numéros puis supprimé des segments, ce qui était une erreur puisque je me suis rendue compte que ça a changé la direction du regard. Sur l'exemple de dessus, l'oeil se dirige rapidement vers le numéro 29, qui avant n'étais vu qu'à la fin du parcours de l'oeil.

Suivi des travaux - Portes ouvertes

Voici le visuel format A4 pour la présentation de notre travail en graphisme.
J'ai choisi de lier les parties ensemble en jouant sur les traits des cadres. 
De cette façon le cadre se confond avec les lignes de construction de mes images. 
Chacun de mes carrés possède une perspective, bien qu'elle soit parfois légère. 
La confrontation entre celles-ci donne l'impression qu'il y a différents plans.

Suivi des travaux

J'ai continué à faire des recherches à partir des contraintes que nous avions, 
tout en faisant attention aux remarques et recommandations que j'ai pu avoir.
J'ai d'abord travaillé à partir de trames que j'avais déjà faites :


Je me suis ensuite intéressée aux espacement entre les formes, 
comment mettre en avant un espace blanc, le définir, le gérer.


Le fait de supprimer des segments et de varier la taille des points a mis en avant les espaces vides,
mais aussi la perspective. 

dimanche 11 mars 2012

Jesus- Rafael Soto

Jesus-Rafael Soto était un artistie plasticien né en 192 au Venezuela, décédé en 2005.
En 1945 il finit ses études aux Beaux-arts de Caracas, et en 1950, il vient s'installer à Paris.

Jesus-Rafaelo Soto, Plychrome, 1990

Ses peintures et sculptures jouent avec les effets optiques, Jesus-Rafael Soto est alors un des artistes emblématiques de l'Op Art.
Par ailleurs, il est très connu pour ses expérimentations sur le rapport oeuvre/spectateur,
 grâce à ses "pénétrables"


Jesus-Rafael Soto, Sphère Concorde, 1996

Le travail de Jesus-Rafael Soto me semble ludique et surprenant.
On peut toucher et se promener dans une oeuvre.
Notre vue qui est habituellement le seul de nos sens a être utilisé face à une oeuvre, est trompée,
et a besoin d'être aidée par le toucher.

Jesus-Rafael Soto, Spirales, 1955

Jean Widmer

Jean Widmer est un graphiste Suisse née en 1929.
Il fait des études dans une école d'art appliquée de Zurich,
puis vient vivre en France dès 1950.

Jean Widmer, Broken Square, 1970


 En 1969, il ouvre l'agence Jean Widmer qui deviendra Visuel Design par la suite.
Il fera alors la plupart de ses identités visuelles
comme celle du Centre Georges Pompidou ou du Musée d'Orsay.


Jean Widmer - Identité visuelle du centre pompidou

Jean Widmer utilise des formes simples qui permettent une lisibilité et une efficacité.
Il semble faire à la fois un travail sur la photographie, le graphisme mais aussi la typographie.
Ses réalisations sont épurés, souvent fait d'aplat de couleurs.


dimanche 4 mars 2012

Emil Ruder

Emil Ruder est un typographe et graphiste suisse né en 1914, décédé en 1970.
Il publia une grammaire basique de la typographie : Emil Ruder : Typography en 1967 qui deviendra un texte de base pour les programmes de graphisme et de typographies.
C'est avec le graphiste Armin Hofmann, qu'il participe à la fondation de l'école de Design de Bâle.
Dès 1942, il y enseigne le style Suisse, qui consiste en l'utilisation de polices d'écriture sans-serif, et l'emploi d'une grille comme structure, à la recherche de mises en page asymétriques.


Poster par Emil Ruder, "Die gute Form"
 Les affiches de Emil Ruder sont souvent en noir et blanc, et épurées, ce qui permet une lecture facile de l'image. J'ai pu remarquer que ses deux activités de typographe et de graphiste se retrouvent nettement. Le caractère devient le sujet de l'affiche, et un élément du design.

Poster par Emil Ruder, "Die gute Form"

Jacques Bertin


Jacques Bertin est un cartographe français, né en 1918 et décédé en 2010.
Il fait des études de géographie et de cartographie à la Sorbonne 
et crée en 1954 le Laboratoire de cartographie de l'École pratique des hautes études 
(dont il sera le directeur de 1954 à 1985).

Sémiologie Graphique par Jacques Bertin
La sémiologie graphique est un champ de la sémiologie mis en place par Jacques Bertin. (Sémiologie signifiant "Science des signes".)
Il s'agit d'un système de signes visuel permettant une meilleure compréhension des cartes.
Jacques Bertin cherche à mettre en évidence : 

- la transcription, dans le système graphique d'un signe, d'un ensemble de données
- le traitement de ces données afin de faire apparaître l'information d'ensemble recherchée
- la construction d'images les mieux adaptées à communiquer cette information.

Il s'agit donc de recherches élaborées par Jacques Bertin afin de permettre une efficacité dans la lecture des cartes.

Les variables de l'image et les variables de séparation des images par Jacques Bertin


Afin de mieux comprendre cette image, voici la légende qui allait avec : 

Les variables de l'image construisent des figures sur un fond. Elles sont sélectives.

Les variables de séparation construisent des images sans relief. Elles donnent à chaque caractère la même visibilité. Elles sont associatives.



Sélectivité : permet de sélectionner un caractère 
et de faire abstraction visuelle de tout le reste.


Associativité : Visibilité constante.


Dissociativité : Visibilité variable.